Réponse du JT Ittevillois à Réagir pour Itteville suite à l’article «les présidentielles à Itteville » paru dans leur blog du 23 avril 2012 (voir ci-dessous l'extrait)
Habitants des quartiers du domaine de l’Epine, des abords de la place Icare et du quartier des Fauvettes, suite aux élections, savez-vous quelle étiquette politique on vous attribue ?
Elections présidentielles (1er tour) : la question non équivoque de l’opposition
Quelle sorte de leçon de politique, suite aux élections présidentielles du premier tour, veut donner l’opposition dans son blog « Réagir pour Itteville » en jetant l’opprobre sur les électeurs du bureau de vote de l’école Picasso parce qu’ils ont voté majoritairement Marine Le Pen avec un suffrage exprimé à 25 % supérieur aux autres quartiers ? De quel droit montrer du doigt, mettre en exergue tout un quartier et de jeter le haro sur ces votants en les jugeant de la sorte. Leur choix leur appartient. Où est le respect, la discrétion, le principe de l’anonymat, du bulletin secret et de l’isoloir ? Il n’y a pas là matière à discussion en l’espèce sur l’apport d’un jugement quelconque. L’analyse des résultats ne peut se faire que globalement avec l’ensemble des votants, et non en faisant du sectarisme par quartiers. Le vote est libre depuis 1791, conformément à l’article 3 de la Constitution, tous les Français majeurs jouissant de leurs droits civils et politiques ont le droit de voter, sans distinction de sexe, d'origine, de religion ou de convictions politiques.
La rédactrice de cet article se défend de les stigmatiser, mais elle ne fait que çà au contraire, pire elle les injurie par ricochet, elle les assimile à des êtres faux et nauséabonds puisqu’elle traite ainsi le parti politique de Marine Le Pen du Front National. La question posée du « pourquoi du comment » sur la montée du FN est la même à Itteville qu’à l’échelle nationale, c’est tout simplement que les Français en ont assez du système qu’il soit de gauche ou de droite, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. C’est la manifestation de toute évidence d’un rejet, d’une aspiration à un autre avenir. Il s’agit là d’un constat dans notre ville, d’une protestation contre la politique locale menée par la majorité d’une part, et par une opposition faible dans ses convictions, peu battante, démunie d’arguments, dépourvue au sein de son groupe de propositions concrètes et de contrebalances incisives et pugnaces d’autre-part.
Il n’empêche qu’au second tour, le 6 mai prochain, l’opposition qui critique à tout va les voix données au FN, n’émettra certainement aucune désapprobation inconvenante quant aux reports des voix en partie sur les deux candidats en lice, les faisant siens et à fortiori sera bien contente de les voir se comptabiliser sur le candidat de gauche François Hollande à l’élection présidentielle.
